On The Road Again, Again...

Publié le par Nautix

Aller va, demain c'est fini.
On The Road Again, again...
Mais pour combien de temps? réussirai-je à atteindre le but que je me suis fixé? Aujourd'hui je doute, mais je garde espoir. Oui espoir, même si je base ma vie sur un rêve... Il parait qu'on arrive à les réaliser aujourd'hui. Y arriverai-je?
Demain, je pars. Je prends la route, une longue route. Je ne considère pas la route comme une fuite, ou comme une simple translation. Non c'est un avancement, un changement, une découverte, un pas vers l'inconnu.
Demain, quasiment 9h de routes m'attendent. Y'aura surement des bouchons, mais bon, c'est ça de partir faire le bonheur des vacanciers... J'espère ne pas croiser la route de ces riches clients des casinos de St Trop', je me garde bien de les cotoyer (meme en avril ils ne sont pas là...). Non cette fois-ci je reste avec vous, douce France, cher peuple révolté. Certes, le pédalo sera peut-être votre support, mais si je peux vous enmener faire un tour sur un catamaran, ou meme tenter l'exploit de monter sur une planche, vous vous sentirez pousser des ailes et oublierez vos soucis. Je ne vous vends pas le bonheur, mais plutot une amnésie passagère. Se sentir bien le temps d'une semaine, aller prendre l'apéro chez René qui vient là depuis 10 ans, participer au tournoi de pétanque, faire du volley et du baby-foot, aller piquer une tête en pleine nuit. La journée je vous ferai partager ma passion. Le soir on rigolera autour du barbecue. Au crépuscule on oubliera d'aller se coucher, tellement qu'on sera bien à rigoler.

Demain soir je découvrirai ce lieu tant attendu, absolument pas du tout prisé de la jet-set, loin des regards malsains, personne ne juge personne, le cassoulet nous rassemblera avec un verre de rosé.
Si la route sera longue, l'aboutissement sera un renouveau, le temps d'un mois.

Que serai-je dans quelques années? Si tout va bien dans 3 ans, je m'envole vers d'autres horizons, d'autres cultures, d'autres langues. Si tout va bien... Je rêve de quitter ce pays et d'aller donner mon savoir à d'autres pour qu'ils puissent espérer voir le bout du tunnel, un jour. Mais finalement, je partirai en égoïste, car je veux aussi apprendre tout sur ces populations lointaines, ces cultures délaissées au profit de la Culture MacDo! Si le commerce équitable est un raté, aller tout de même à la rencontre de ces peuplades. Pour nous, adeptes de la Culture Matérialiste, ils vivent de rien, mais pour eux, ils ont ce qui leur convient! S'ils pouvaient bénéficier de points d'accès à l'eau, s'ils pouvaient avoir l'électricité durable, choisiraient-ils la voie occidentale?

Demain je m'en vais, mais je reviendrai. Dans 3 ans je m'en irai, peut-être sans retour. Je vivrai avec peu de ressources, ce que vous considérez pour pauvre en France. Mais la richesse réside-t-elle réellement dans l'argent? Un pauvre vous dirait: 'Tu n'as jamais été pauvre toi...' La misère est une fois de plus une cause de suicide.

La route est longue mais bénéfique; si chacun de nous pouvait passer quelque temps à réfléchir, rien que pour se rendre compte de l'endroit où l'on vit.

En septembre je reviens, une dernière année pour la licence m'attend. Un pas de plus. Mes 20 ans (comme si celà avait un intérêt). Bonne continuation, faites des rencontres et ouvrez vous, autrui est votre ami.

Matt

Publié dans Osef

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